lundi 26 septembre 2011

Le blog des mauvais payeurs...

Bonjour à tous! Gérer une maisonnette d'édition, des jours, c'est pas la joie... Pour un livre vendu, faut réclamer trois ou quatre fois le règlement à des fournisseurs récalcitrants. Je ne compte pas les coups de fils passés au mauvais moment, "La personne qui s'en occupe n'est pas là actuellement, vous pouvez rappelez ultérieurement..."
Et tout le processus est à recommencer....
Alors des fois on préfère avancer, relancer rapidement, et puis toujours pas de réponse...
Alors, étant maisonnette, et aussi contre l'usage de la force dite "légale", l'envoi de huissiers, nous avons décidé de mettre à jour une liste de gens pas très recommandables...

Cultura, Henin Beaumont. 
Le summum! Ils organisent une rencontre autour d'"Eclats de Blues". Jean Noel Coghe se déplace...Pendant la rencontre, peu de gens, sauf les passants réguliers d'un centre commercial (le plus grand du Nord Pas de Calais)... et une vendeuse qui feuilletant le livre dit, "Ah si j'avais su, je l'aurais dit à mon mari qui serait surement passé..." Même en interne, aucune communication.
D'autres livres déposés, "L'minteux..."...
Des réclamations régulières, par téléphone, et sans réponse, ni de point de leur part, courrier, facture envoyée pour clore le dépôt... pas de réponse.
Un jour j'y vais (devant écrire un texte sur Courrières, proche...). Rencontre avec le nouveau gérant. Parachuté. Turn-over régulier. Réponse comme apprise par coeur: "Il y a un processus en interne qui fait que les dépôts sont détruits au bout d'un an. Mais, si vous voulez, vous pouvez essayer de contacter la comptabilité à Bordeaux...mais..."
Envie de me servir dans le magasin. Et déposer la facture comme mode de règlement à la caisse...

Le Furet du Nord de Dunkerque.
Là Nuit myrtide débutait et les dépôts avec les grosses structures c'est pas top... Et avec le Furet du Nord de Dunkerque, une dizaine d'ouvrages avaient été détruits. Un bon de dépôt pas signé. Comme une confiance au système en face qui entre tout dans l'ordinateur... Mais le système de gestion informatique avait changé. Malgré l'adresse présente dans les livres. Aucune demande de retour. Livres détruits.
Après nous sommes passés en "ferme" (achat des livres déposés) et cela s'est arrangé avec le Furet...

"Librairie fermée!"
Celui-là est fréquent, la librairie indépendante est fragile (la tva à 7% ça ne risque pas d'arranger ça... ), et souvent on appelle pour un point et la ligne est coupée... mais bon on sait que c'est pas drôle de fermer une librairie que souvent on a monté de ses propres mains... ( quand on dit "librairie" on pense "librairie indépendante", à ne pas confondre avec une chaine, un comptoir, un supermarché du livre, une maison de la presse...)




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