mercredi 2 mai 2012




Le minimalisme ne fait jamais long feu. Un mur blanc est vite taggé. La communication prend le dessus. Les territoires aussi. Et la couverture se charge de noms. Voici la couverture avant les noms, juste le titre du projet. Tout l'ouvrage est constellé de molécules de ce genre, interrogeant, titillant l'autorité... car si l'Auteur est mort, juste après Dieu, et Roland Barthes, son autorité, son besoin d'autorité, a encore de beaux jours, un lien vers la Posterité ( la propension à finir en poster dans la chambre d'un adolescent ?), un besoin de devenir "marque".
J'ai de plus en plus de mal...
...j'aime tant les murs blancs, jouant de la lumière, d'un ombre s'y dessinant.
Pourquoi faut-il toujours souligner, surligner, insister... redire... marquer...
La valeur d'un texte ne devrait-elle pas être intrinsèque au texte même?

La rose ne sentirait-elle pas aussi bon
même sous un autre nom?

Et pour ceux voulant approfondir la problématique de l'éditeur quand aux rapports entre livre et couverture... c'est ici...


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